Maladie

Ferritine trop élevée ? 10 astuces naturelles pour l’abaisser sans médicaments

Vous souffrez d’un taux de ferritine anormalement haut ? Pas de panique, de simples ajustements alimentaires permettent de réduire naturellement cet excès de fer dans l’organisme. Voici 10 astuces efficaces à adopter dès aujourd’hui.

Qu’est-ce que la ferritine au juste ?

La ferritine est une protéine présente dans nos cellules qui permet de stocker le fer, un oligo-élément essentiel à de nombreuses fonctions vitales. Une concentration sanguine de ferritine supérieure à 300 μg/L chez l’homme et 200 μg/L chez la femme traduit une hyperferritinémie, c’est-à-dire un excès de réserves en fer dans l’organisme.

Pourquoi un taux trop élevé fait des dégâts

Si le fer est indispensable, un surplus n’en reste pas moins délétère pour la santé. De multiples études ont mis en évidence des liens entre une ferritine élevée et l’hypertension, le diabète de type 2, certains cancers ou encore l’obésité abdominale. La clé est donc de maintenir un niveau optimal en adoptant de saines habitudes nutritionnelles.

1. Limiter votre consommation de viandes rouges

Les viandes sont de redoutables pourvoyeuses de fer héminique, sa forme la plus assimilable. En restreignant vos portions et en privilégiant des alternatives comme les œufs ou les légumineuses, vous réduirez mécaniquement vos apports en fer alimentaire.

2. Muscler vos défenses avec les phytates

Les phytates présents en abondance dans les céréales complètes, légumineuses et oléagineux forment un bouclier naturel contre l’absorption excessive de fer. Riz complet, lentilles, amandes… à vos fourneaux !

3. Faire la courte échelle au fer avec les polyphénols

Les polyphénols de certaines boissons et épices se lient au fer pour en limiter l’absorption intestinale. Le thé noir en regorge et pourrait réduire de près de 80% la biodisponibilité du fer d’un repas. Pimentez également vos plats avec du chili, paprika ou curcuma pour bénéficier de leurs effets « pièges à fer ».

4. Courtiser l’effet protecteur du café

Comme le thé, le café est une source majeure de polyphénols qui ont fait leurs preuves pour limiter l’absorption du fer. Les hommes amateurs de ce breuvage présentent d’ailleurs des taux de ferritine plus bas que la moyenne. Changez vos habitudes en l’adoptant comme boisson signature de vos repas.

5. Faire la fine bouche avec la vitamine C

N’en déplaise aux amateurs d’orange pressée ou de compléments vitaminiques, l’acide ascorbique (vitamine C) augmente considérablement l’assimilation du fer alimentaire. Il est préférable de la consommer avec parcimonie pour ne pas aggraver une hyperferritinémie.

6. Dire adieu à l’alcool, l’ennemi du bon taux

Si vous pensiez décrocher la palme de la vertu en optant pour le vin rouge, détrompez-vous ! Tous les alcools inhibent la production d’hepcidine, une protéine clé qui régule l’absorption du fer. Exit donc les apéros à répétition si vous voulez faire baisser votre ferritinémie.

7. Varier les stratégies pour un maximum d’efficacité

La combinaison de plusieurs leviers alimentaires optimise les chances de réussite. Pourquoi ne pas réunir le meilleur des mondes en dégustant une infusion de thé noir accompagnée d’un en-cas à base de phytates (amandes, graines de courge…) ? Chaque petit geste compte !

Et pour un résultat garanti…

Ces précieux conseils devraient, avec de la persévérance, vous aider à retrouver un taux de ferritine idéal. Mais en cas d’hyperferritinémie sévère ou persistante, l’intervention d’un médecin reste indispensable. N’hésitez pas à solliciter son expertise pour un suivi optimal.8. Miser sur le légume sec, roi des phytates

Parmi les aliments naturellement riches en phytates, les légumineuses sans conteste décrochent la palme. Lentilles, pois chiches, haricots rouges… Variez les plaisirs et les couleurs dans votre assiette pour booster leurs effets inhibiteurs du fer. Une bonne raison de plus de se convertir au végétarien le temps d’un repas !

9. Jouer la carte du petit-déjeuner sain

Les céréales complètes, autre grande source de phytates, ouvrent la voie à des petits-déjeuners gourmands mais efficaces contre l’excès de fer. Flocons d’avoine, muesli, pain aux graines… De multiples options s’offrent à vous pour bien démarrer la journée.

10. Entretenir le bon rythme avec des cures

Pour des résultats encore plus probants, misez sur une cure d’un mois en alternant chaque semaine différentes stratégies naturelles ciblées. Semaine 1 : peu de viande et produits laitiers, privilégiant les légumes verts. Semaine 2 : riche en céréales complètes et légumineuses pour les phytates. Semaine 3 : omniprésence du thé noir. Semaine 4 : forte en épices et cacao. Votre créativité est la bienvenue pour maintenir ce cycle vertueux !

Quand la situation dérape, consultez !

Malgré tous vos efforts, si après quelques mois votre ferritinémie ne redescend pas à des valeurs acceptables, il sera temps de prendre rendez-vous avec un médecin. Un excès chronique de fer peut en effet cacher une pathologie plus grave comme l’hémochromatose héréditaire. Dans ce cas, un traitement spécifique s’impose pour éviter les complications.

De même, n’hésitez pas à consulter dès les premiers signes d’anémie inexpliquée ou en cas de fatigue intense et persistante. Votre praticien pourra alors réaliser un bilan complet et envisager si besoin d’autres solutions comme une saignée médicale.

Le bon réflexe ? Surveiller ses niveaux !

Pour un contrôle optimal de votre ferritine, faites réaliser un dosage sanguin à intervalles réguliers, idéalement tous les 6 mois. Seul un suivi dans la durée vous permettra d’ajuster les efforts nécessaires pour atteindre et maintenir une zone de concentration optimale.

À chacun sa stratégie anti-fer

Bien que génériques, ces dix astuces naturelles doivent être adaptées à votre profil et vos habitudes. Une femme ménopausée sans risque d’hémochromatose pourra par exemple se permettre davantage de viande tout en boostant son apport en phytates. Un homme souffrant de cette pathologie héréditaire devra en revanche cumuler toutes les stratégies.

Le bon sens reste de mise : écoutez les signaux de votre corps et n’hésitez pas à faire des allers-retours entre les diverses options possibles. Vous trouverez sans nul doute la combinaison idéale pour retrouver un niveau optimal de ferritine.

Le poids des mots a son importance

Lorsque l’on souffre d’un taux de ferritine élevé, il est facile de se laisser gagner par le découragement. Pourtant, cette situation n’a rien d’une fatalité ! En prenant les devants avec une alimentation équilibrée et quelques changements ciblés, vous reprendrez le contrôle en toute simplicité.

N’oublions pas que notre langage influe sur notre état d’esprit. Abandonnez les termes anxiogènes comme « maladie », « lutte » ou « problème » au profit d’un vocable positif : un « rééquilibrage naturel » par exemple. Ce réajustement lexical sera le moteur pour tenir le cap sereinement.

Un défi payant à relever

Se défaire durablement d’un excès de fer représente un défi sur le long terme. Mais quel meilleur investissement que de reprendre la main sur votre santé ? Chaque jour, vous récolterez les fruits de ces habitudes vertueuses : une énergie revigorée, un moral d’acier et une sérénité à toute épreuve.

Qu’attendez-vous pour franchir le cap ? Dès aujourd’hui, saisissez cette opportunité de changer durablement votre hygiène de vie. Rééquilibrer naturellement sa ferritinémie, c’est avant tout se respecter soi-même. Alors, foncez ! Votre bien-être n’a pas de prix.

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